48 Cours National 17100 Saintes

Gestalt thérapeute à Saintes

Gestalt thérapeute, Geneviève Robert vous accompagne grâce à la Gestalt thérapie, à laquelle elle intègre des outils complémentaires tels que la PNL, la TIP, la Systémie, l'Art Thérapie et le Sensitif Gestalt Massage

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Le psychiatre ?

C'est un médecin : études supérieures, il étudie durant 10 à 11 ans la médecine, puis suit une spécialisation durant 4 ans en psychiatrie, pharmacologie et psychopharmacologie. Il est spécialisé sur les troubles mentaux de l'adulte plus communément appelé "maladies mentales" ou "psychopathologie".

Le pédopsychiatre ? 

Il a le même parcours mais se spécialise sur le développement et les troubles du développement psychique de l'enfant et de l'adolescent. 

Une profession réglementé :

Profession régit par un diplôme universitaire qui n'exisge pas de travail sur soi, ni au cours de la formation, ni au cours de la pratique.

Profession habilitée à poser un diagnostic, prescrire des médicaments, examens et soins, décider d'une hospitalisation et rédiger des certificats médicaux. Leurs actes peuvent donc faire l'objet d'une prise en charge par la Sécurité Sociale.

2 références incontournables pour la profession...

CIM

Désigniation : « Classification Internationale des Maladies » 

Origine : initié par un médecin français lors d’un congrès aux Etats Unis en 1893. Il faut attendre 1945 et la création de l’OMS « Organisation Mondiale de la Santé », pour que les révisions du CIM lui soit confiées.

Objet : initialement le CIM s’intéresse aux causes de décès puis plus largement à la morbidité en répertoriant les maladies, traumatismes et causes de décès.

Révision : classement révisé régulière, que l'on repère par le n° qui suit le l’abréviation. Exemple CIM 8, CIM9, CIM10 … 

DSM

Désigniation :

  • DSM est un sigle anglais : « Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders »
  • Traduit par « le manuel de diagnostique et de statistique des troubles mentaux ».

Origine : ouvrage créé et publié par l'Association Américaine de Psychiatrie. Il émerge après la 2ème guerre mondiale et se fonde pour le 1er DSM (en 1952) sur des statistiques collectées par les hôpitaux psychiatriques et un manuel de l’armée de terre des Etats Unis.

Objectif : harmoniser les diagnostics et les termes des maladies et permettre aux praticiens et chercheurs de se parler et de se comprendre.

Révision : ce manuel connait de nombreuses évolutions et se trouve donc suivit lui aussi d’un numéro. A partir du DSM IV, il cherche à donner une approche globale et intégrative du patient par une présentation en 5 axes. Néanmoins, ce catalogue de pathologies mentales fait l’objet de nombreuses critiques.

De la Référence au Discernement...

Des conflits d’intérêts financiers...

Les études, recherches, congrès et revues sont souvent subventionnés par compagnies pharmaceutiques et institutions (armée, pompier, police, assurances, etc…) pour bouster les ventes de médicaments ou définir les responsabilités et limiter les indemnités à verser aux victimes.

Une limite complexe ...

La limite se positionne sur un continum entre ces deux polarités extrêmes : "santé - troubles" ou "normal-anormal"

Selon Gilles Delisle :

  • La santé mentale [devrait être] vue non comme une espèce d'état de grâce permanent, mais comme une capacité à prendre en main la responsabilité quotidienne de sa santé avec ce qui implique d'hygiène préventive, de petites transgressions compensatoires et d'amour de soi, avec et non pas en dépit, de ses limites".  
  • Les troubles de la personnalité sont des exagérations de styles de presonnalité, lesquels styles sont présents, dans des proportions variables, en chacun de nous. Même sain, nous gardons des traits psychologiques qui font notre originalité.

La limite dépend des « repères » pris comme références par la communauté humaine (la société) dans une unité de temps (l'époque) et d'espace (le lieu, le pays).

Ces repères se fondent sur nos croyances, notre vision de l’être humain, la culture et les mœurs sociales, les conditions économiques et le progrès scientifique. Changer de repères c'est déplacer la limite...

L’avis d’experts ?

  • Le psychiatre Henri Ey compare le DSM à un « pot pourri » qui conduit plus l’expert dans un labyrinthe qu’à l’aider dans la résolution du problème de son patient.
  • Pour d’autres ce catalogue de maladies mentales ne représente qu'une « pseudo science ».
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